APOLOGIE DU 10 MARS 2002 : Viva Noir Désir !

Samedi 9 mars, les 17e victoires de la musique au Zénith à Paris.

Comme d'habitude la soirée fut longue et souvent ennuyeuse (et je ne dirais rien sur les présentateurs pour rester poli...). L'heure est au consensus mou et entre les produits formatés du show-biz et les rappeurs pseudos révoltés il était difficile de rester éveillé... Puis vint le groupe Noir Désir... Nominé 5 fois et absent des plateaux télé depuis 15 ans, ils étaient quasi certains de remporter un prix. D'abord ils jouèrent, avec un son et  une présence digne des plus grands du rock 'n' roll (ils ont bien mérité le prix de l'album rock de l'année), puis ils ont parlé... et là ce fut un vrai bonheur digne des meilleurs moments de Michel Polac. Enfin un groupe intègre et courageux capable de prendre des risques et de refuser de servir de caution à la multinationale Universal qui représente les pires dangers de la mondialisation. Avec humour Bertrand Cantat s'est adressé au PDG pour lui signifier :
- que Noir Désir n'avait pas choisi d'être  dans cette société "vampire" (ils avaient signé chez Barclay qui depuis a été racheté par Universal), 
- qu'ils refusaient cette politique du profit maximum et des  licenciements pour "non rentabilité", 
- qu'ils défendaient la diversité culturelle et que de toute façon "ils n'étaient pas du même monde..." 

Merci Noir Désir, vous parlez juste et vous restez un modèle de groupe crédible et bourré de talents. Soyez certains de notre soutien, le combat continue...

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