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APOLOGIE
DU 8 NOVEMBRE 2002 : "Aubert l'essentiel"
Le Zénith à Paris, le 8 novembre 2002, 21 heures
14 : après un set court et acoustique du très prometteur
Raphaël, Jean-Louis
rentre sur scène dans la pénombre. Il commence tranquillement,
de dos ,son visage déformé projeté sur un immense
mur derrière la batterie: "veille sur moi" puis...
"J'avais un ami"...
C'est ainsi que débute l'un des meilleurs concerts de l'année,
celui de Jean-Louis Aubert, ce même
"jeune homme" qui en 1977 défendait sur une scène
de banlieue le premier disque de son groupe Téléphone...
Depuis, la gloire, la séparation et une ligne de conduite exemplaire
: Aubert reste un artiste "rock"
au plus beau sens de ce terme si souvent galvaudé.
Plus il cherche à s'éloigner du son Téléphone
sur ces albums (les boites à rythmes de "bleu blanc vert",
la rencontre avec Barbara sur "Stockholm", les batteries
"bras cassé" de "comme un accord"),
plus sur scène il y retourne avec une formule à 4 qui déménage
vraiment, les deux nouveaux venus sont parfaits, et bien sur, le fidèle
Richard Kolinka est impérial à la batterie...
Si Goldman multiplie les effets ("Riverdance"
sur scène), si Voulzy se paye
une star (Manu Katché à
la batterie), Aubert joue la carte
de la sobriété et c'est pour cela qu'il reste "rock".C'est
toute la différence !!! Le spectacle repose d'abord sur la sensibilité,
le feeling, l'énergie, la camaraderie (Bertignac
est de la partie pour un final furieux), et sur quelques web-cam judicieusement
placées, bref la classe !!!
PS :
Justement, Aubert repasse en Banlieue
avec Voulzy,
Aston Villa & co au festival les "Effervessonne"
le 30 novembre au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (tel.:
0 800 806 202).
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