Jean Louis Aubert : "comme un accord" Virgin 2001

Telephone : "¨Paris'81" EMI 2000

 

APOLOGIE DU 8 NOVEMBRE 2002 : "Aubert l'essentiel"

Le Zénith à Paris, le 8 novembre 2002, 21 heures 14 : après  un set court et acoustique du très prometteur Raphaël, Jean-Louis rentre sur scène dans la pénombre. Il commence tranquillement, de dos ,son visage déformé projeté sur un immense mur derrière la batterie: "veille sur moi" puis... "J'avais un ami"... 
C'est ainsi que débute l'un des meilleurs concerts de l'année, celui de Jean-Louis Aubert, ce même "jeune homme" qui en 1977 défendait sur une scène de banlieue le premier disque de son groupe Téléphone... Depuis, la gloire, la séparation et une ligne de conduite exemplaire : Aubert reste un artiste "rock" au plus beau sens de ce terme si souvent galvaudé.
Plus il cherche à s'éloigner du son Téléphone sur ces albums (les boites à rythmes de "bleu blanc vert", la rencontre avec Barbara sur "Stockholm", les batteries "bras cassé" de "comme un accord"), plus sur scène il y retourne avec une formule à 4 qui déménage vraiment, les deux nouveaux venus sont parfaits, et bien sur, le fidèle Richard Kolinka est impérial à la batterie... 
Si Goldman multiplie les effets ("Riverdance" sur scène), si Voulzy se paye une star (Manu Katché à la batterie), Aubert joue la carte de la sobriété et c'est pour cela qu'il reste "rock".C'est toute la différence !!! Le spectacle repose d'abord sur la sensibilité, le feeling, l'énergie, la camaraderie (Bertignac est de la partie pour un final furieux), et sur quelques web-cam judicieusement placées, bref la classe !!!

PS : Justement, Aubert repasse en Banlieue avec Voulzy, Aston Villa  & co au festival les "Effervessonne" le 30 novembre au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (tel.: 0 800 806 202).

<<<