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APOLOGIE
DU 12 JUILLET 2003 : "In the name of the father"
Porter un nom célèbre peut probablement ouvrir certaines
portes, mais cela n'a jamais été un gage de succès,
et c'est très bien ainsi, (en France, les privilèges de
la naissance ont été officiellement abolis, il y a plus
de deux siècles).
Il n'empêche, quelques artistes portent un nom fameux, et il doit
parfois être difficile de se débarrasser d'un patronyme prestigieux...
Dans l'univers de la musique, certains ont ainsi rusé, en choisissant
l'anonymat (Jakob Dylan, Arthur
H, M). D'autres, ont longtemps
hésité, et par exemple, Jason Bonham
n'a revendiqué sa célèbre filiation, dans Bonham,
puis le Jason Bonham band, qu'après
avoir essuyé moult échecs, dans des groupes, sans lien direct
avec Led Zep, (Airrace,
Virginia Wolf, Motherland)...
Certains musiciens portent fièrement le nom du père, revendiquant
ainsi l'appartenance à une célèbre dynastie : Hank
III, fils de Hank Williams Junior,
lui même fils du fameux Hank Williams...
D'autres n'ont jamais pu, ou, n'ont pas su se débarrasser d'un
héritage trop lourd à porter. Julian
Lennon, restera toujours le fils de John, et on peut le plaindre
car ses albums valaient le coup, surtout pour les fans du célèbre
Beatles... Par contre, le nouveau
cd de Ziggy Marley ("dragonfly"),
nous permet d'écouter un artiste, ayant des choses à dire
(sa chanson "shalom salaam"), sachant évoluer musicalement
(sa collaboration avec les gars de Red Hot Chili
Peppers), et assumant pleinement son rôle de "fils
de dieu" que souligne une pub débile... Enfin c'est dans le
blues que la passation des pouvoirs se fait le plus naturellement ! Quand
on naît dans le giron du blues c'est pour la vie, ce n'est pas Shemekia
Copeland, Zakya Hooker,
ou Bernard Allison qui me contrediront
!!!
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