the front cover of Mott the Hoople's 1972 Lp "All the young dudes"  

APOLOGIE DU 23 JUIN 2004: "The Golden Age Of Ian Hunter"

Ian Hunter n'était pas venu en France depuis ce fameux lundi 5 février 1990, époque où il tournait avec le regretté Mick Ronson. Quatorze ans sans nouvelle de cet éternel dandy, chanteur de Mott The Hoople, l'un des fleurons du rock britannique au début des seventies, puis auteur d'albums solos respectés mais de plus en plus sporadiques, et icône sacrée pour les Morrisey, Oasis,
et autres Blur.
Enfin en 2001, une rencontre avec le jeune guitariste producteur Andy York lui permet d'enregistrer rant, un album majeur, rempli de rocks (still love rock and roll), et de ballades Dylaniennes, où sa plume évoque brillamment la nostalgie d'une Angleterre décadente, mais tellement charmante (ripoff, death of a nation). Ian Hunter appartient à la génération des Ray Davis, Pete Townshend et autres gentlemen hantée par l'idée du déclin de l'empire britannique mais sauvée par Jerry Lee Lewis et Elvis... En 2003, son premier DVD strings attached le montre entouré d'un orchestre à cordes suédois interprétant ses classiques avec une fragile élégance, que ce cher Bowie devrait lui envier. 
Ce vendredi 4 juin 2004, seul un public connaisseur s'était déplacé vers la fameuse salle de la banlieue sud, Le Plan à Ris-Orangis pour une unique date. L'affiche était particulièrement aguichante. Ian Hunter s'est entouré d'une solide vieille garde. Outre le fidèle Andy York, artisan de ce renouveau, et l'inconnu Gus Goad, Steve Holley à la batterie fut le dernier batteur des Wings de Paul McCartney, Ian Gibbons fut clavier chez les Kinks, et bien sûr, Mick Ralphs, ancien frère ennemi de Mister Hunter et fondateur de Bad Company, à la guitare. Ses derniers albums solos ne laissaient pas envisager d'aussi beaux restes. Ce type vieillit comme Keith Richards, c'est à dire avec la classe d'un forban au service du rock 'n' roll. Question répertoire, la cause est entendue. A l'exception d'un ready for love oublié, tous les classiques de Ian Hunter avec ou sans Mott furent au rendez vous : rock and roll queen enchainé à once bitten twice shy, et une fin de set totalement jouissive de All the youngs dudes à all the way from Memphis
Oui, vraiment, aller voir Ian Hunter en 2004 reste un bon plan !

 

 

 

 

 

 

Ian Hunter "rant" Papillon Records 2001

 

 Mick Ralphs "that's life - can't get enough" Angel Air Records 2003

 

 


retour à l'accueil


retour à la rubrique