Blues n°17 : Bo Weavil
/ Doo The Doo, le meilleur du frenchy blues ! 
"Pour moi, la musique blanche
ou la musique noire, ça n'existe pas. Le blues est né noir, mais il ne
l'est plus ; le blues appartient au monde entier" - Rufus
Thomas-
Il y a déjà longtemps que le blues n'est plus l'apanage de la seule
communauté noire du Sud des États-Unis. Il a quitté son cadre ethnique
pour conquérir le reste du monde et partout où la déprime s'installe,
il y a un chanteur de blues pour nous faire partir. Désormais on joue le
blues en Russie, au Japon, en Afrique ou au Pérou, et bien sûr en
France.
La scène blues française reste particulièrement active et deux de ses
plus intéressants représentants sont Bo Weavil
et Doo the Doo. Dernièrement ces deux
groupes se sont fait rares en région parisienne, et c'est donc un concert
exceptionnel que propose le centre culturel Paul Bailliart à Massy Essonne,
le 21 janvier 2004, à 21 heures ( www.paul-bailliart.com
/ 01 69 75 12 80).
L'équipe enthousiaste de cette salle de 400 places espère ainsi réitérer
l'exploit du mois de mai 2004, où des harmonicistes blues français
tels Nico Wayne Toussaint et Greg
Szlapczynski face à un public connaisseur, avaient fait salle
comble, prouvant une fois de plus la haute tenue de nos bluesmen français
!
Bonus : A l'occasion de ce concert attendu, Patrice
Villatte et Bruno Lefebvre
présenteront
au public leur livre Sur les chemins du
blues. A l'évidence une soirée à ne pas louper pour bien débuter
l'année !
Avec deux albums, et un troisième en préparation, plus de 350 concerts sur toutes les scènes d'Europe et d'ailleurs, et près de 10.000 albums vendus à ce jour à travers le monde, Bo Weavil reste un combo passionné par le blues le plus "roots", le plus brut, et le plus authentique ! Le duo Boogie Matt "Arrow", guitare, harmonica et voix, et "Sleepy" Vince Talpaert, contrebasse, batterie et washboard, joue avec le feu plutôt qu'avec le diable des compositions et des reprises, toutes millésimées années quarante et cinquante, une musique à faire rougir les White Stripes, et à ressusciter Houng Dog Taylor ! Les amateurs apprécieront, et les néophytes auront une révélation…
Doo the Doo
Cinq albums, près d'un millier de concerts, plus d'un demi-million de kilomètres sur les routes d'Europe, des participations dans les plus célèbres festivals, des boeufs mémorables avec les plus grands et une immense foi dans un blues festif et imparable.
Autour de deux fameux frères Elmore et Jimmy Jazz, qui tiennent la guitare, le chant et l’harmonica, une rythmique sans faille, enrichie par un percussionniste pour balancer un répertoire fait de compositions totalement inspirées et de reprises idéales, le tout dans une ambiance chaude, et de plus en plus vaudou…
Ces gars là ont reçu tous les trophées (1999 groupe français de l'année, 2000 disque de l'année et Prix Chatterbox, 2001 groupe européen de l'année), et en plus ils sont bretons ! ! !
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