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Rock n°8 : ROOMFUL OF HORNS
Question : est-ce qu'une section de cuivres rend le Rock meilleur
? A cette interrogation, le grand Johnny Lyon,
alias Southside Johnny a une fois
de plus répondu par l'affirmative. Dans son dernier disque, enfin
disponible en France, les cuivres des Asbury
Jukes déménagent salement et ce n'est pas Richie
"La Bamba" Rosenberg le tromboniste fou, qui me contredira...
Dans le Jazz, le Rythm & Blues, la Soul, le Funk,
les trompettes, les saxophones, les trombones ont toujours su mener la
danse. Dans la musique Rock, la fameuse recette, une batterie,
une basse et deux guitares a souvent imposé aux cuivres une place
d'appoint, à l'exception de quelques saxos hurleurs. Heureusement,
le désir de sortir des chemins battus, de fusionner différents
héritages, de retrouver l'énergie des grands de la musique
noire américaine, a permis à quelques groupes de produire
une bonne musique bien cuivrée. Chicago,
Average White Band, ou Earth, Wind
and Fire ont fait fortune en soufflant le vent de la tempête...
Que serait James Brown sans les J.B.
horns, avec ou sans Maceo Parker ?
Combien d'artistes ont profité de la pêche des frères
Brecker et combien de tubes ne seraient
que pauvres mélodies sans les arrangements de ces mercenaires aux
lèvres de feu ? Une section de cuivres est toujours la garantie
d'une musique festive, et dans l'univers de la note bleue les gars de
Roomful of Blues demeurent une valeur
étalon. Même les anglais s'y sont mis, et dénicher
des groupes comme Amen Corner, Audience,
If ou Zzebra
vaut son pesant de cuivre... et d'or !
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