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Pleymo
: le vendredi 5 novembre 2004 au Zénith, Paris.
Le concert de l’année a commencé pour moi en
sortant d’une station de métro quand j’ai vu l’affiche d’un
concert de Pleymo au Zénith. Même en les ayant vus au début de
l’année, j’ai voulu en rajouter une couche avant la fin de leur rocktour.
Petit rappel aux personnes n’ayant pas lu le compte-rendu de
leur concert à l’Olympia le
07/02/04, Pleymo est un groupe de néo-métal, mélange de rap et de
rock musclé, fer de lance de cette musique en France,
suivie des rappeurs d’Enhancer, des
Black-Sabbath français de
Lofofora (même si leur chanteur est un peu moins dégénéré que
l’original), de l’indus made in France de Mass Hysteria
et des déjantés
de Watcha qui assurent… la
première partie de Pleymo !!! Je saute sur mon père et l’amène de
force devant l’affiche. Oui, car au top 10 du rock français, après rock
de Pleymo, il y a le puissant mutant de Watcha
: deux bonnes raisons pour assister à ce concert...
Notre choix est fait et nous nous retrouvons entre potes de
tous ages (de 13 à 43 ans) devant le Zénith. Le décor est planté dès
l’entrée, et ça discute métal. Pour moi qui ai vu leur concert de début de tournée
à l’Olympia dans de superbes conditions, je m’attends à être un peu déçu et je compte
sur Watcha pour garder la flamme
allumée.
Les lumières s’éteignent, la foule hurle, les
mains se lèvent et, première surprise, ce n’est pas Watcha mais un
groupe inconnu jusqu’alors, Mypollux qui entre en
scène conduit par une jeune et énergique chanteuse (fait rare dans cette
musique). Grâce à elle, on
est parti pour une demi-heure d’un rock métal de bonne qualité.
Ensuite, fini de plaisanter, voici…Watcha
! Un grand M pour Mutant, et W pour Watcha sont accrochés
en fond de scène, et ils envoient leur Sam III. La
puissance est là. El Butcho et ses
dread-locks impressionne par sa
voix et le duo basse
batterie secoue la salle. Après IA, Sam, cool et la rumeur, ils balancent
leur reprise explosive d’un morceau funky beat go on.
La foule reprend en cœur... C’est décidé, à
Pleymo on descend. Après une
heure de concert, Watcha nous quitte en nous prévenant de la
sortie de leur nouvel album très attendu !
Et maintenant place à
P.L.E.Y.M.O. !!! La voix de Rock et son voyage
initiatique résonnent
mais deuxième
surprise, ce n’est pas ce riff mais celui de divine excuse qui retentit. Puis, sous les hurlements de
la foule, les 6 Pleymo nous
envoient… United nowhere,
un morceau du second album. Après un premier concert consacré à leur dernier
skeud, les deux premiers albums reviennent en force dans ce dernier
concert. De thank club à Kubrik en
passant par Blohm et New Have, ils enchaînent
les morceaux et les mouvements collectifs de défonce. Le "braveheart"
est de rigueur : la foule se sépare en deux et au break de Kubrik, en référence aux celtes de
Mel Gibson, les
deux parties se foncent dessus en hurlant. Après un "mushroom ring",
plusieurs joyeux pogos se succèdent dans une ambiance festive bien différente des
confrontations OM – PSG. Pour finir, le groupe organise un grand
mouvement où tout le public se prend par les épaules en criant "tous
ensembles" : cool !
Pleymo : brutal ? Non !
grand groupe ? Yeah !
Hé O' Fel : quatre heures du mat, le samedi 6 novembre 2004,
Antony 92
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